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Les 5 palmiers rustiques pour votre jardin

Auteur : NdK

Le 29/12/21

Lectures : 846

      Une envie d’exotisme, vous souhaitez changer de décor, sans pour autant vous expatrier sous les tropiques ? Comment faire lorsque l’on vit en France métropolitaine ?

Le jardinage avec les palmiers rend tout cela possible, même si l’on ne vît pas en Corse ou sur la Côte d’Azur. Depuis que les pépinières produisent ces espèces en quantité et que la vente en ligne s’est généralisée, le jardinier peut transformer son jardin en véritable palmeraie tout en maîtrisant les coûts.

Mais comme toujours, la nature reste maîtresse et un coup de froid peut anéantir un rêve. Il faut donc savoir reconnaître les espèces et choisir les palmiers rustiques pour sa région et son climat. Pour vous aider dans votre choix, cet article vous présente 5 palmiers rustiques pour votre jardin. Nous vous souhaitons une bonne lecture.

De quoi dépend la rusticité d’un palmier ?

La rusticité est une notion abstraite que l’on peut définir comme la capacité d’une plante à survivre - et si possible à s’épanouir - dans un environnement donné.

Le végétal étant soumis à divers paramètres changeant d’un lieu à un autre, cette rusticité n’est pas identique d’une région à une autre. Par exemple, une plante rustique à Toulon, peut ne pas l’être à Paris. Et l’inverse peut aussi se vérifier chez certaines espèces.

La plante va devoir s’adapter à la composition et à la structure du sol, mais aussi au régime pluviométrique et aux fluctuations des températures. N’oublions pas d’ajouter à ces conditions environnementales les interventions du jardinier : les arrosages, la fertilisation du sol, l’usage et la pose de protections contre le gel, les erreurs de culture,...

Dans la pratique, c’est surtout la résistance au froid que l’on entrevoit derrière la notion de rusticité. C’est particulièrement vrai pour les espèces de palmiers. Le froid est le facteur limitant pour la culture de nombreuses espèces.

Quelles sont les réactions des palmiers au froid ? Quelle est leur capacité à survivre au gel et aux températures négatives, c’est-à-dire aux expositions à des températures sous zéro degré Celsius ?

Dans les livres et sur internet, on remarque souvent que la résistance au froid est indiquée par une valeur limite. Mais la tolérance à une température dépend de nombreux facteurs. Il faut donc en tenir compte pour garantir la survie de ces plantes exotiques que voici.

Durée d’exposition au froid et réchauffement en journée

Une exposition à -5°C pendant 12 heures provoquera plus de dégâts d’une exposition à -7°C pendant un bref moment, suivi d’une remontée rapide du mercure. En effet, dans le premier scénario, le froid aura eu le temps de pénétrer en profondeur dans les tissus de la plante et de les détruire. A l'exception des secteurs en altitudes, le Sud-Est de la France est souvent par rapport à d’autres régions de France. Les températures augmentent durant la journée. Ainsi une température de -5°C durant la nuit est suivie par un réchauffement diurne de plus de dix degrés. Ce réchauffement diurne est beaucoup moins important dans d’autres régions. Parfois le mercure ne remonte pas au-dessus de zéro en journée.

Emplacement et microclimats

L’emplacement choisi pour planter un palmier est très important. On cite souvent l’exemple de deux plantes cultivées à deux emplacements différents dans un même jardin. Après un coup de froid, l’une est endommagée, alors que l’autre est intacte. Ces deux plantes n’ont pas été soumises aux mêmes conditions.

Ceci peut aussi se produire chez vous puisque dans un même jardin il existe des microclimats. Cela même lorsque le jardin est de petite taille. Certains microclimats sont plus bénéfiques que d’autres, car le gel y est moins fort ou parce que les températures sont plus élevées durant la journée. L’idéal étant de trouver des situations qui cumulent ces deux particularités.

Pour cela, vous devrez identifier les meilleurs emplacements pour vos palmiers et vos autres plantes exotiques gélives, c'est-à-dire ceux qui vont favoriser leur pousse et minimiser l’impact du froid.

Les emplacements les plus profitables pour vos plantes sont les zones proches d’un mur ou d’une habitation, car le vent y est moins fort et que ces structures massives irradient des rayons infrarouges durant la nuit. Pour vous en convaincre, observez la fonte de la neige. Celle-ci est plus rapide à proximité d’une habitation n’est-ce pas ? Le sous-bois est aussi un endroit moins froid durant la nuit. Les arbres et les arbustes qui forment une voûte, vont retenir la chaleur émise par le sol. On parle souvent d’effet de jungle pour désigner ce phénomène. Ainsi, un sous-bois convient à la culture des palmiers qui apprécient l’ombre ou la mi-ombre. Ceux qui ont besoin de plus de lumière pourront être plantés en lisière. Si vous vivez dans une région où les gelées peuvent être sévères, il est donc important de repérer les microclimats les moins froids de son jardin.
Si vous êtes en rase campagne et qui plus est au fond d’un vallon - là où le gel est le plus fort - il faudra sans doute planter des haies tout autour de votre jardin et quelques arbres et arbustes à feuillage persistant pour créer un environnement plus favorable à l’acclimatation de plantes exotiques.
Cela vaut également si vous êtes sur un site de col. Les végétaux abrités de la bise seront préservés d'un excès d'humidité et perte de température.

État végétatif et de santé de la plante

La résistance au froid de la plante dépend aussi de son état végétatif. Une plante qui est en pleine croissance sera plus fragile à un coup de froid. A l'inverse, que la même plante qui a subi un refroidissement progressif et un ralentissement de sa croissance résistera mieux au gel.
L’état de santé de la plante a aussi un impact sur sa rusticité. Une plante qui pousse dans de bonnes conditions et qui n’est pas affectée par des parasites résistera mieux et se remettra plus vite d’une gelée.

Ainsi, il est important de correctement cultiver ses plantes au printemps et en été. Pensez à les arroser suffisamment, pour que les palmiers poussent vigoureusement. Un apport d’engrais riche en potassium et en oligo-élément sera aussi un plus. Les cellules de la plante seront plus résistantes au gel.

Variabilité de la rusticité en fonction de l’espèce ou du sujet

Bien entendu, la résistance au froid est variable d’une espèce à une autre. Le cocotier et le palmier de Chine font partie de la même famille, les Palmacées. Mais l’une des deux ne pourra jamais s’acclimater en France métropolitaine. Devinez laquelle ? Au sein d’une même espèce, on remarque aussi que toutes les plantes n’ont pas la même résistance au froid. Certaines sont plus résistantes que d’autres. Ce qui a conduit avec le temps à la sélection de variétés plus rustiques que d’autres. C’est pour cela que les jardiniers les plus avertis préfèrent récolter les graines des vieux palmiers qui ont survécu à plusieurs vagues de froid.

Le cocotier est un palmier qui ne peut pas être cultivé en extérieur en France métropolitaine

Les 5 palmiers les plus résistants en climat tempéré

Il existe des milliers d’espèces de palmiers, dont la plupart sont originaires des régions tropicales d’Amérique, d’Afrique, d’Asie et d’Océanie. La sélection suivante présente cinq espèces particulièrement rustiques, mais que l’on peut trouver dans le commerce.

Trachycarpus fortunei

Le palmier de Chine est l’espèce la plus fréquemment cultivée en dehors du Sud-Est de la France. Ce palmier est particulièrement commun dans l’Ouest de la France et jusqu’en région parisienne. Il est suffisamment résistant au gel pour tenir partout où les températures inférieures à -15°C sont rares. Cependant, en plantant les palmiers contre la façade d’une maison, on peut les cultiver jusqu’en Alsace.

Si voussouhaitez débuter la culture des palmiers, nous vous conseillons de commencer avec Trachycarpus fortunei. Ce palmier est abondamment produit par les horticulteurs du Sud de l’Europe et il s’agit de l’une des espèces les moins chères sur le marché. Le palmier de Chine apprécie la culture à la mi-ombre ou au plein soleil. Si le sol est riche et que les arrosages sont abondants en été, il poussera vite. Il existe plusieurs variétés et espèces de palmiers de Chine. L’une d’elles est le Trachycarpus wagnerianus. Ses feuilles sont moins larges et sont plus rigides. Il est moins abîmé par le vent et convient bien pour les jardins de la vallée du Rhône ou ceux des zones proches du littoral.

Trachycarpus wagnerianus est parfaitement rustique dans une grande partie de l’hexagone

Malheureusement, les palmiers du genre Trachycarpus sont tous sensibles aux attaques des larves du papillon palmivore. Nous parlerons par la suite de ce ravageur.

Rhapidophyllum hystrix

Rhapidophyllum hystrix est originaire du Sud-Est des États-Unis. Il s’agit du palmier le plus résistant au froid. Les sujets peuvent résister sans problème à -20°C. On peut donc le cultiver dans la plupart des régions de France, à condition que les étés soient assez chauds pour permettre aux plantes de pousser. Cette plante apprécie le plein soleil, mais peut être cultivée à mi-ombre. On nomme cette espèce le palmier porc-épic, car de longues épines protègent son stipe et la base de ses feuilles. Il convient d’être très prudent, durant la plantation et lorsque l’on taille les feuilles mortes de cette plante.

Sabal minor

Sabal minor est également originaire du Sud-Est des États-Unis. Comme le palmier porc-épic, Sabal minor est un palmier très résistant au froid, car dans son aire de répartition, des hivers particulièrement rigoureux peuvent survenir. Il survit sans problème à des températures de -15°C et en dessous. Sabal minor est fréquent dans les sous-bois marécageux. C’est une petite espèce et la plupart des plantes ne produisent pas de stipe. Ce palmier pousse lentement et est adapté à de petits jardins. Par contre, il a besoin de beaucoup d’eau et de chaleur durant l’été pour que sa croissance soit significative. Il se plaira à l’intérieur des terres du Sud-Ouest de la France, mais aussi dans l’Est de l’hexagone.

Chamaerops humilis

Chamaerops humilis est l’unique espèce présente naturellement en France métropolitaine. Le palmier nain pousse dans quelques endroits du bord de mer dans le Var et les Alpes-Maritimes. Il est beaucoup plus fréquent dans le sud du bassin méditerranéen. On le retrouve en abondance en Espagne, au sud de Barcelone jusqu’à la frontière avec le Portugal. Mais aussi dans le sud de l’Italie et en Sicile. Au Maroc, une sous-espèce produit des feuilles couvertes de cires. Le feuillage de Chamaerops humilis cerifera devient bleuté, sur les plantes cultivées en plein soleil. Les plantes plantées sur une rocaille seront particulièrement mises en valeur avec des cactées et des yuccas. Le palmier nain est assez résistant au froid pour être cultivé dans l’Ouest de la France jusqu’en région parisienne. Mais aussi dans le Sud-Est de la France, en remontant jusque dans la Drôme. Les plantes peuvent supporter des températures jusqu’à -15°C si le gel ne persiste pas trop longtemps. Les palmiers dont les tiges ont été détruites peuvent repartir par rejets depuis leur base.

Chamaerops humilis se cultive facilement sous tous les climats tempérés et tropicaux

Credits : Forest and Kim Starr CC BY 2.0

Chamaerops humilis est une plante capable de résister à la sécheresse. Elle apprécie les arrosages en été, ce qui permet d’hâter la croissance et le développement. Après quelques années, les plantes forment des buissons de deux à trois mètres de large. Les sujets très anciens produisent des stipes de plusieurs mètres de hauteur.

Jubaea chilensis

Pour résumer, il existe deux types de feuilles chez les palmiers. Les espèces précédentes ont toutes des feuilles palmées. Le second type de feuillage est la feuille pennée. Par exemple, les palmiers dattiers portent des feuilles pennées. Il en va de même pour Jubaea chilensis.

Jubaea chilensis est aussi nommé cocotier du Chili. Il s’agit d’une espèce originaire d’Amérique du Sud capable de supporter le froid. Dans son milieu d’origine, ces palmeraies sont souvent couvertes de neige en hiver et les plantes peuvent survivre à -15°C. Il s’agit d’une espèce au fort potentiel horticole, d’autant plus qu’elle est de grande valeur ornementale.
La bonne rusticité du cocotier du Chili explique que l’on retrouve sur tout le pourtour méditerranéen français, des palmiers centenaires. Ces spécimens ont été plantés à la fin du XIXème siècle dans les jardins des maisons bourgeoises. Par la suite, les plantations ont été beaucoup plus rares. L’intérêt pour ce palmier revient à partir des années 90. La rareté des plantes produites par les horticulteurs et la faible disponibilité des graines ont limité sa diffusion à grande échelle.

Jubaea chilensis pousse naturellement dans un maquis chilien et sous un climat méditerranéen

Crédits : Jardín Botánico Nacional, Viña del Mar, Chile CC BY 2.0

Jubaea chilensis est un palmier de croissance lente. Il est maintenant possible de trouver des plantes d’une dizaine d’années en vente dans les pépinières. Le prix reste encore élevé, mais il s’agit d’une espèce qui mérite l’investissement. On peut tenter sa culture en toute confiance depuis le bord de mer en Normandie et tout le long de la façade atlantique mais aussi en Corse et sur la côte méditerranéenne et l’arrière-pays provençal.

Autres espèces

Si vous devenez un véritable fou de palmiers, vous serez tenté d’acclimater dans votre palmeraie d’autres espèces. Voici celles qui mériteraient que l’on s’y attarde davantage : Butia odorata Syagrus romanzoffiana Trithrinax campestris Washingtonia filifera Phoenix theophrasti Brahea armata Chamaedorea radicalis Serenoa repens.
Derrière ces noms latins se cachent de beaux palmiers que l’on peut trouver - plus ou moins régulièrement - dans les pépinières spécialisées et sur leurs boutiques en ligne. Et si vous jardinez au bord de la Méditerranéen, sur la façade Atlantique ou tout autre endroit privilégié, la liste des palmiers cultivables est bien plus longue. Dans le Var et les Alpes-Maritimes, les collectionneurs les plus sérieux cultivent pas moins d’une centaine d’espèces.

Quels sont les ennemis des palmiers ?

Les palmiers sont pour la plupart des espèces des plantes sans aucun problème. Le froid concerne potentiellement tous les cultivateurs, car lors d’hiver particulièrement rude l’air sibérien recouvre tout le pays jusqu’au bord de mer.
Depuis la fin des années 90, un problème plus important menace les palmiers et la passion de nombreux jardiniers. Il s’agit de la prolifération d’insectes ravageurs introduits d’Asie et d’Amérique du Sud.

Le froid et le gel

Le premier facteur limitant qui vient cadrer les possibilités d’un jardinier est le froid. Bien que l’on soit dans un contexte de changement climatique, il ne faut pas espérer une tropicalisation de nos climats tempérés. Ainsi, les cultivateurs experts en palmiers sont prudents sur le phénomène de réchauffement climatique. Bien que les températures moyennes soient à la hausse, des coups de froid sont toujours possibles.

Il faut garder en tête qu’il existe une variabilité de climat entre les années. Certains hivers sont plus froids que d’autres. Si nous devions remonter quelques dizaines d’années en arrière, il faudrait rappeler les terribles épisodes de froid de janvier 1985 et de février 1956.
Durant ces hivers, de nombreux palmiers ont gelé, même jusqu’au bord de la Mer Méditerranée ! C’est ainsi que l’on mesura jusqu’à -10°C à Hyères-les-Palmiers, -15°C à Marseille et -7°C à Monaco, avec plusieurs jours sans dégel !

beaucoup de palmiers supportent bien les chutes de neige, mais à condition que le gel soit de courte durée

Crédits : Torquay Palms CC BY-SA 2.0

De tels cataclysmes peuvent se reproduire à nouveau. Il faut donc rester lucide et faire des choix assumés. Toutefois, n’oublions pas que le jardinage doit rester un plaisir et qu’il faut sortir du cadre de temps en temps.
Ne succombez pas à l’appel des sirènes, ou plutôt des vendeurs des jardineries qui vous vendront de nombreuses espèces vouées à mourir de froid à court ou moyen terme. On retrouve par exemple des Bismarckia nobilis - palmiers originaires des savanes de Madagascar - en vente dans les pépinières azuréennes. Ces palmiers ne survivront pas au prochain hiver froid.

Les ravageurs des palmiers

Les palmiers vivent dans leur milieu naturel avec des ravageurs. C’est-à-dire des insectes, des bactéries ou des champignons qui se nourrissent d’eux. En France, deux ravageurs ont été introduits en même temps que l’importation de palmiers. Il s’agit du papillon palmivore et du charançon rouge du palmier.

Le papillon palmivore

Le papillon palmivore est aussi nommé papillon du palmier. Les scientifiques le nomment aussi Paysandisia archon. Cette espèce est originaire d’Argentine et d’Uruguay. Dans la nature, les larves de ce papillon se développent sur les palmiers des genres Butia et Trithrinax. Et l’infestation est généralement bien supportée par les palmiers. Par contre, chez d’autres espèces, la prolifération des chenilles provoque la mort des plantes. En France, les chenilles de Paysandisia archon ont détruit des milliers de Trachycarpus fortunei. Si bien que le palmier de Chine est maintenant rare dans le sud-est de la France. Chamaerops humilis est aussi en danger. Ainsi, si l'on souhaite garder des palmiers de Chine et des palmiers nains sous climat méditerranéen, il devient indispensable de traiter deux à trois fois par an toutes ses plantes. Pour en savoir plus sur le papillon palmivore, cliquez sur le lien suivant : https://jardin-provence.com/papillon-du-palmier-lutter-contre-paysandia-archon/

Le charançon rouge du palmier

Le charançon rouge du palmier est connu sous le nom latin de Rhynchophorus ferrugineus. Cet insecte est originaire du sud-est asiatique. Dans la nature, le charançon pond sur les sagoutiers, de grands palmiers des forêts d’Indonésie et de Papouasie. Les larves se développent autour du bourgeon des plantes et dans leurs stipes. Ce qui aboutit - après quelques mois - à sa mort. Malgré ses origines tropicales, ce charançon s’est parfaitement adapté au climat du sud-est de la France et aux palmiers que l’on retrouve dans les jardins azuréens. Le charançon rouge du palmier s’attaque à de nombreuses espèces. Mais son hôte de prédilection est le palmier dattier des Canaries, alias Phoenix canariensis. Ce qui a provoqué de gros dégâts dans les plantations des villes, comme Hyères-les-Palmiers.

Le charançon rouge du palmier est responsable de la destruction de milliers de palmiers chaque année

Crédits : CC BY 2.0

La lutte contre le charançon du palmier est assez compliquée. L’usage de produits insecticides doit être couplé avec des pièges attractifs, contenant des phéromones. Mais il est aussi plus sage de choisir des espèces de palmiers qui ne subissent pas ses attaques.

Où trouver de beaux palmiers pour son jardin ?

Le choix d’une espèce rustique est important pour commencer une collection de palmiers. Pour ce faire, il faut aussi apprendre à choisir les bons sujets.
Pour éviter les pertes dès le premier hiver, il convient d’acheter des palmiers qui ont déjà formé un stipe. Généralement ces plantes sont vendues dans des pots de 10 à 25 litres. Ces plantes ont la bonne taille pour s’enraciner rapidement et former après quelques années de beaux spécimens.

La meilleure période de plantation - quelle que soit votre région - est la fin du printemps (mai et juin). Durant cette période, le risque de gel est nul et la terre est suffisamment chaude pour que la plante s’enracine avant l’arrivée de l’hiver.

Durant le premier été, il faut arroser votre palmier pour lui permettre de bien s’acclimater. Deux arrosages par semaine sont conseillés. L’apport en eau doit être massif pour qu’elle s’infiltre en profondeur dans la terre. On trouve facilement dans les jardineries des palmiers adaptés à son climat. Restez vigilents. De nombreux vendeurs se montrent trop optimistes par rapport à la résistance au froid.

Nous vous conseillons de rejoindre un réseau de cultivateurs de palmiers afin de bénéficier de bons conseils et de leurs bonnes adresses. N’hésitez pas à vous mettre en relation avec des membres de l’association des Fous de Palmiers. Depuis de nombreuses années, les fous œuvrent pour apporter de l’exotisme dans les jardins de France, de Belgique et d’ailleurs. Les fous de palmiers se regroupent au sein de sections régionales où vous pourrez bénéficier de l’expérience des jardiniers expérimentés et des bons plans, pour vous procurer des palmiers de bonne qualité au meilleur prix. De plus, dans un contexte rendu difficile par la présence des ravageurs, l'entraide permet de trouver plus facilement des solutions et de garder sa motivation.

Pour résumer

Les palmiers sont des plantes exotiques très appréciées des jardiniers. Certaines espèces sont communes en France. C’est le cas du palmier de Chine qui a été très tôt cultivé en Bretagne et sur les bords de la Mer Méditerranéen.
Depuis une vingtaine d’années, de plus en plus de jardiniers se passionnent pour ces plantes singulières. Le choix en espèces disponibles à la vente à considérablement augmenté. Malheureusement, les importations massives de palmiers - pour répondre à la demande des particuliers, des paysagistes et des communes - sont à l'origine de l’introduction et de la diffusion de dangereux ravageurs. La lutte contre le charançon rouge du palmier et le papillon palmivore sont nécessaires pour garder une palmeraie en bon état.

En souhaitant que la lecture de cet article vous aura apporté des informations pratiques pour faire le choix de vos palmiers, si vous l’avez trouvé intéressant, n’hésitez pas à partager cet article sur les réseaux sociaux. Merci pour votre lecture et bon jardinage !

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