5 astuces pour réussir ses semis

Un semi est une mise en culture. Elle se fait généralement sous abris. Lorsque la plante a atteint une maturité suffisante, elle peut alors être plantée en pleine terre.

L'intérêt du semis est de maitriser les conditions de croissance de la plante pour éviter les gelées nocturnes et matinales que le jeune plan ne supporterait pas.
Le second est économique. Pluôt que d'acheter chaque année ses plans sur pied, il est possible de partir de la graine, la faire germer puis repiquer le jeune plan en terre, une fois que la météo est plus clémente et que la plante est assez développé pour résister à ce changement d'environnement.

A vouloir faire ses semis, le jardinier cultivateur sera tenter d'utiliser sa terre plutôt qu'un terreau du commerce. Il faut savoir que les jeunes plans commencent leur croissance en développant une tige et une racine ce qui épuise rapidement la graine. La croissance du plan va être gourmande en nutriments. La terre du jardin seule sera trop pauvre pour le jeune plan qui risquera de ne pas trouver tous les éléments dont il a besoin.

Vous pourriez être tentés d'agrémenter votre substrat avec le fond du compost ménager. Je l'ai fait. Il faut trier les coquilles de noix, les coquilles d'oeuf, les noyaux, peaux d'oranges, petits batons et tout ce que les colocataires ont eu la curieuse idée de déposer dans le compost. Au final utiliser la terre provenant du compost est le meilleur moyen de finir envahi de graines de courges et autres potimarons, tomates et autres. Il faudra donc très régulièrement intervenir pour les éliminer ou les repiquer. Véridique, c'est aussi le meilleur moyen de subir une invasion de vers de terre, même plusieurs mois après avoir sorti la terre du compost !

Au final pour effectuer ses semis la solution de facilité reste le terreau spécial semi. Il est plus riche que le terreau conventionnel. Il est aussi plus fin et la racine a plus de chance d'évoluer dans une terre organique homogène.

Avec un beau départ, vous obtendrez des plans vigoureux qui encaisseront facilement la mise en terre.

L'idéal sera le terreau à base de fibre de coco, enrichi en engrais. Pourquoi la fibre de coco ? Ses haute propriétés absorbantes d'air et d'eau font qu'elle est utilisée en mécanique dans les suspensions automobiles Audi et autres. Les fibres de coco pourront absorber l'humiditer et la restituer progressivement à mesure que la terre s'asèche et des besoins de la jeune plante.

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Vous avez pu le constater plus d'une fois dans votre vie, la nature est bien faite. Les plantes ont une capacité d'adaptation à leur milieu qui est etonnante. Elles inscrivent les conditions de leurs existance dans une forme de mémoire des gènes. En quelques générations, les graines qui étaient prévues pour des conditions clémentes de plaines peuvent évoluer pour porter un patrimoine génétique qui sera plus adapté pour des conditions sèches, un sol plus acide ou autre caractéristique.

Il est donc important de choisir des plans qui se reproduisent (pas des hybrides) et de conserver suffisamment de graines de sa récolte pour les mettre en culture l'année suivante.

Les pouces qui viennent d'être mises en terre sont très fragiles. Les premières 24h sont décisives car si il fait trop chaud et si elles ont été plantée trop tard leur chances de survie sera réduite.
De même pour la mise en terre dans le potager. Un semi planté un peu tôt, s'il n'est pas mis sous tunel risquera d'être trop fragile au vent, trop sensibles aux basses températures et son développement pourra être perturbé. Si vous avez bien suivi les étapes précédentes, il s'en remettra et rattrappera sa croissance lorsque les beaux jours seront là, mélant précipitations et chaleur.

Un lieu propice n'est clairement pas donné à tout le monde et il faut vraiment le voir comme une chance. Par exemple à Toulon il est possible de faire ses semis de tomate en décembre, sous serre simple vitrage contre un mur bien exposé. Encore faut-il habiter dans le sud, et disposer d'une telle exposition et d'une serre, aussi sommaire soit-elle.

Le climat méditerrannéen permet la croissance en pleine terre à partir de février, donc la récolte à partir de fin mai. En plein été, les plans ne grandissent plus.
Ailleurs, il faudra attendre la fin des gelées avant de pouvoir mettre en terre ses semis.
qu'il sera inutile de faire ses semis en décembre dans les Alpes puisqu'il gèle encore en mars voire plus tard suivant les années et altitudes. Ainsi démarrer ses semis en février permet de planter en avril et récolter à partir de août.

En disposant d'un espace derrière une baie vitrée, d'un veranda, d'un orangeraie, d'une serre, d'un cabanon de jardin réaménagé en serre ou d'une serre achetée ou bricolée en fonction de vos moyens, vous augmentez la capacité de produire vos propres semis, votre autonomie et satisfaction dans vos efforts et résultats pour cultiver vos propres légumes. Et tout ceci, c'est des bons légumes à la clé, de la santé et de la qualité de vie qui n'a pas de prix.

En mutipliant les essais de semis, j'ai obtenu de très bons résultats avec des pots biodégradables en fibre de coco. Ils forment un aspect de carton. Il pompe bien l'eau de la coupelle et transmet efficacement l'humidité vers la plante. Visuellement, on voit tout de suite si le pot est sec.
Certains le plantent en terre, à ce moment là il est sur le point de se désagréger. Cet apport organique viendra doucement alimenter la plante au fil de sa croissance.
Avec un peu de chance il sera aussi possible de les réutiliser une à deux fois.

Par mesure d'économie de place et de terre, il est tentant de commencer par de petits peaux. Cela supposera ensuite d'effectuer une mission de dépotage, rempotage vers des pots plus grands.

Le semi est adapté pour les jardiners qui cultivent un potager.

Il est encore plus recommandé si l'implantation du potager est défavorable à la croissance des plantes.
Il est fréquent de vouloir faire son potager, mais de disposer d'une terre pas assez riche, d'un ensoleillement réduit surtout après l'hiver quand le soleil est encore bas le matin, quand on habite en altitude puisque les températures sont basses et les courants d'air frais. La gelée est le facteur le plus important surtout que les plans qui fournissent légumes et fruits les plus appréciés ont besoin de conditions combinant ensoleillement, chaleur et humidité.
Certaines plantes ne vont clairement pas grandir tant qu'il ne fait pas 15°C dans la journée.
C'est encore plus vrai pour les jeunes pouces. La germination sera concluante lorsque les conditions du sol seront à peu près réunies, c'est à dire de l'obscurité, de l'humidité et des température de 20°C minimum.

Si vous n'avez pas quelques minutes quasi quotidiennes à accorder aux petits soins de vos semis, si vous ne disposez pas d'un espace chauffé derrière une fenêtre pour les débuts, alors booster son potager grâce aux semis maison ne sera pas pour vous. Vous pourrez tout à fait acheter vos plans sur pied chez un pépinieriste. N'oubiez pas de préciser les principales caractéristiques de votre potager. Ce professionnel pourra vous orienter vers la variété la plus adaptée.

Le germoir se présente sous la forme d'un tamis le plus souvent empilables. Certains sont réalisés maison. D'autres sont élaborés et équipés d'une pompe à eau avec asperseur rotatif et permettent plusieurs jours d'autonomie. Il n'y en a pas qui soit mauvais, le tout étant de choisir un modèle adapté à ses besoins. Notez que la capacité peut être un critère décisif au moment du choix cornélien du modèle.
En fonction des graines, il faudra faire tremper quelques heures à 12h avant de les placer au germoir. Certaines graines germent mieux si elles ont fait un court séjour au frigidaire avant. Pour ce que j'en ai essayé je n'ai pas eu besoin de placer de graines au frais.